Altitude 450 m.
Latitude 47°58' Nord - Longitude 6°29' Est
Le 20 juillet 1858, à Plombières, l'empereur Napoléon III négocie secrètement l'unification italienne avec le comte de Cavour.
Oubliées après la période romaine, les sources chaudes de Plombières revinrent à la mode au XVIème siècle et, parmi d'autres, Montaigne, Richelieu, Voltaire, Stanislas Leczinski, Lamartine, Musset, Delacroix, Napoléon III, vinrent y prendre les eaux. Ce dernier, que les cures guérissaient de divers maux, poursuivit la politique d'embellissement commencée par Stanislas Leczinski et augmenta les capacités thermales de la ville.
L'Impératrice arrivée très officiellement le 9 juillet 1858 était brusquement repartie le 13. Nul ne sait si son départ eut des causes politiques ou conjugales. Il est possible qu'une rencontre préliminaire entre l'Empereur Napoléon et le comte de Cavour, président du Conseil italien, ait eu lieu le 15 juillet au Château de la Chaudeau.
Les faits
Les 20 et 21 juillet
1858, l'empereur des Français Napoléon III et Camille Benso, comte
de Cavour et président du Conseil du roi de Piémont-Sardaigne, Victor
Emmanuel II, se rencontrèrent secrètement. Il fut convenu qu'en
échange d'un soutien dans la lutte qui opposait les états italiens
à l'occupant autrichien, la France recevrait les territoires de
Nice et de la Savoie.
Le rattachement fut officialisé par le
traité de Turin du 24 mars 1860 et devint effectif après le plébiscite
savoyard du mois d'avril suivant (130 533 "oui" contre
235 "non").