Le contexte Le 19 juillet 1870, la France déclarait la guerre aux Prussiens.
Face à une armée française de 230 000 hommes les Allemands engageaient
450 000 combattants (1 350 000 à la fin de la guerre). Le 30
juillet, les Français franchirent la Sarre et prirent Sarrebrück
le 2 août. Le 3 août le général Abel Douay fut surpris et battu
à Wissembourg. Le 6 août, après de violents combats, les généraux
McMahon et Frossard furent vaincus à Reichshoffen et à Forbach.
Le 11 août, les troupes françaises se regroupèrent sous les murs
de Metz (sauf McMahon et de Failly repliés sur Châlons). Les Allemands
tentèrent alors une manœuvre d'encerclement. Le 12 août le maréchal
Bazaine ordonna le repli vers Verdun. Les combats de Borny, où le
général Steinmetz résista victorieusement, retardèrent la retraite.
Le 16 août à Gravelotte, les Français renforcèrent à nouveau leurs
positions mais ne poursuivirent pas leur avantage. Les Allemands
purent fermer la route de Verdun. Le 18 août, Bazaine ramena l'armée
du Rhin vers Metz où, en dépit de tentatives de sortie réelles ou
simulées, il capitula le 27 septembre.
|