Cent ans après

 

Castillon la Bataille est, en Gironde, un chef lieu de canton de l'arrondissement de Libourne (environ 3 100 habitants).
Altitude moyenne 27 m.
Latitude 44°51' Nord
Longitude 0°03' Ouest.

Sous les murs de la place-forte de Castillon 9 000 Français livrent bataille à 6 000 Anglais et 3 000 Gascons le 17 juillet 1453. L'artillerie française emporte la décision. Ce massacre est considéré comme le dernier de la guerre de Cent Ans.

Le contexte
Après la victoire de Formigny, les Français ont reconquis la Guyenne. Mais les exigences de Charles VII font regretter aux Gascons les libertés accordées par les Anglais. Bien qu'en pleine guerre des Deux Roses, Henri VI de Lancastre envoie le vétéran John Talbot sur le continent. Bordeaux se rend le 23 octobre 1452, puis Castillon. En juillet 1953, une armée française de 9  000 hommes et 300 bouches à feu commandée par Dunois et les frères Bureau s'approche de Castillon. Au lieu d'en faire le siège, elle se prépare à recevoir l'armée de Talbot.

La bataille
Le gros de l'armée française et l'artillerie sont adossés au nord à la Lidoire et protégé au sud par un fossé et un talus en épi. Le camp domine la vallée de la Dordogne et le gué de Rauzan. 700 archers occupent le prieuré de St Laurent et 240 lances bretonnes restent en réserve à 1,5 km au nord. Le matin du 17 juillet Talbot apparaît. Il attaque et prend le prieuré. Les archers se replient vers le camp retranché. Croyant à un repli de l'ensemble des Français, l'armée de Talbot contourne le camp pour l'envahir par le sud. 300 pièces de canon la taillent en pièce. Les Français poursuivent et massacrent les survivants. Talbot et son fils sont tués. Les Bretons arrivent à temps pour transformer la défaite en déroute. 4 000 Anglais restent sur le terrain. Le 18 juillet Castillon se rend après quelques coups de canon.

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