De bello gallico - II

 

Alise-Sainte Reine est, en Côte d'Or, une commune du canton de Venarey les Laumes et de l'arrondissement de Montbard (environ 700 habitants).
Altitude moyenne 383 m.
Latitude 47°32' Nord - Longitude 4°29' Est.
On peut y visiter les restes d'une cité gallo-romaine.
C'est sur l'oppidum gaulois d'Alésia que Jules César assiégea et vainquit Vercingétorix en 52 avJC. Si on connaît parfaitement, par le récit de César, le contexte stratégique du siège et des batailles qui conduisirent à la défaite de Vercingétorix, on ne connaît toujours pas avec certitude sa position géographique.
La polémique
Le site présumé d'Alésia au Mont Auxois a été plébiscité par une "Commission de topographie de la Gaule" dirigée par Napoléon III qui y fit ériger un Vercingétorix très "uderzien". Il semble y avoir des  incompatibilités entre sa topographie, le résultat des fouilles et le récit de César.
Le site de La Chaux des Crotenay au pied des montagnes du Jura découvert par André Berthier répond à toutes les exigences imposées par le "Bellum Gallicum".
Celui d'Alaise dans le Doubs au Sud de Besançon possède, en plus de la toponymie, l'avantage d'être en Séquanie alors qu'Alise-sainte-Reine est en pays Éduen.

La bataille
Battu à Gergovie en avril 52 avJC, César traverse le pays séquane en direction du Jura. Attaqué par la cavalerie gauloise, il la détruit avec l'aide de mercenaires germains. Vercingétorix se réfugie alors dans l'Alésia des Mandubiens avec plus de 80 000 soldats (Caesar dixit) et demande de l'aide à ses alliés. Avec ses 60 000 hommes, César établit une double ligne de défense :
- la contrevallation (15 km) pour empêcher les sorties de l'armée d'Alésia,
- la circonvallation (20 km) pour empêcher l'arrivée de l'armée de secours.
Finalement, les secours (250 000 hommes !) qui arrivent au bout de six semaines sont vaincus, Vercingétorix se rend et César trouve la mort en étant Consul à Vie.