Le train séquençait, avec l'école et l'église, le déroulement du temps immuable. Née de l'exploitation minière, la ligne reliait en de pittoresques entrelacs avec la route, Alès au Teil à travers la Basse-Ardèche. Après une animation illusoire due aux dégâts des inondations de 1958, elle disparut dans les années soixante, victime de l'automobile et de la désindustrialisation, au grand regret de quelques rares usagers..
Je garde le souvenir de l'aube froide des lundis d'internat  et de somptueux France-Pologne sur le terrain noir des Casernes.

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